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L’idée de ce billet est de vous expliquer en quoi il peut être intéressant d’avoir un NAS chez soi.
NAS est un acronyme anglais qui signifie Network Attached Storage, que l’on peut traduire en français Boitier de stockage en réseau.
Autrement dit, il s’agit d’un boitier dans lequel est installé un ou plusieurs disques durs et qui est connecté à un réseau. Pour le faire fonctionner, il dispose d’une petite carte mère (comme sur les PC) et d’un logiciel pour gérer l’ensemble (le système d’exploitation).
En disposant d’une unité de stockage en réseau, il sera déjà possible d’organiser un dispositif de sauvegarde. Vous savez, le genre de truc dont on parle après un crash ou une attaque de ransomware, ces logiciels qui chiffre les données d’une machine et pour lesquels des pirates vous demande de payer une rançon pour les déchiffrer.
Ensuite, avec les applications disponibles dans le système d’exploitation, vous pouvez exploiter tout un tas de services dont :
Il ne s’agit là que de quelques exemples mais ce sont souvent ces services qui motivent l’utilisation d’un NAS.
Si vous bricolez un peu dans l’informatique, vous aurez la possibilité d’installer un très grand nombre d’applications gratuites qui vous permettront d’exploiter différents types de serveurs, de créer des sites Web pour diverses activités, de gérer de la domotique, etc…
Personne n’a encore trouver de site Web qui proposaient des NAS gratuits. C’est normal, puisque quand c’est gratuit, le produit, c’est nous. Ici, le produit, est cette Unité de stockage en réseau (un autre nom du NAS).
À l’origine, les NAS sont des équipements utilisés en entreprise. Dans ce cas, ils sont souvent dotés de beaucoup de ressources (processeur, mémoire et vitesse d’exécution) et le nombre de disque dur utilisé peut monter à 8, 12 voire à 24. On parle alors du nombre de baie. Pour une petite entreprise ou une association des NAS à 2 ou 4 baies sont souvent suffisant.
Le nombre de disque et la puissance dépend aussi bien sûr de l’usage qui en est fait.
Je vais vous présenter 2 NAS disposant chacun de 2 baies.
Pour les tarifs, je me suis basé sur le site Materiel.net au 25 octobre 2018.
QNAP TS-231P2 à 251,00 €
Synology NAS DS218play à 238€95
Pour les disques durs, il faut compter un budget de 80,00 € à 120,00 € par disque en restant dans des performances de base.
J’ai sélectionné un pack à 169,99 € de 2 disques Seagate IronWolf de 2 To chacun.
Soit un coût total situé entre 409,00 € et 421,00 € la configuration.
Une fois le matériel assemblé et le système d’exploitation installé, il reste quelques éléments de configuration à réaliser sur le NAS mais je ne vais pas m’attarder sur ces aspects. Peut-être pour un prochain billet.
À titre d’exemple, je vais maintenant vous décrire des utilisations pratique de ces services :
La sauvegarde
Pour sauvegarder vos donner, Qnap vous propose par exemple un logiciel gratuit qui s’appelle NetBak Replicator. La solution équivalente de Synology s’appelle Cloud Station Backup. Une fois installé sur un ou plusieurs ordinateurs, vous pouvez réaliser des sauvegardes manuelles ou automatisées. Le logiciel est assez simple d’utilisation.
Le serveur de données
Il est facile de créer des comptes d’utilisateurs sur un NAS. Ainsi, chacun dispose d’un espace de stockage personnalisé accessible depuis n’importe quel ordinateur, tablette ou smartphone. Sur un ordinateur Windows, vous pouvez par exemple connecter un lecteur réseau pour y accéder directement comme sur la photo ci-dessous.
La télésurveillance
Chacun de ces NAS, que ce soit pour Synology ou Qnap, vous disposer de 2 licences qui vous permettent d’utiliser 2 caméras qui devront être achetées séparément. Il est possible aussi d’augmenter le nombre de caméra en ajoutant des licences payantes.
Un fois configurée, vous pourrez utiliser l’application de gestion de ces caméras depuis n’importe quel endroit avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone connecté sur Internet. Il est aussi possible de se faire envoyer des alertes et de régler un déclenchement automatique sur mouvement des caméras avec des enregistrement réalisés en directe sur le NAS.
Les serveurs multimédias
Autant pour Qnap que pour Synology, vous disposez de toute une série d’applications qui vous permettrons d’accéder à vos vidéos, vos photos ou vos musiques avec vos appareils depuis chez vous ou de l’extérieur. C’est votre serveur en streaming personnel. Avec les centres de gestions de ces applications, vous pourrez aussi choisir les utilisateurs qui auront accès à ces contenus.
Le réseau virtuel privé (VPN)
Comme l’illustre la photo ci-dessous, votre serveur VPN vous permettra de vous connecter de puis n’importe où sur la planète en passant par le réseau Internet à votre réseau local. Ainsi, ce réseau virtuel privé, crypté et sécurisé vous , vous pouvez faire de l’extérieur tout ce que vous faites sur votre réseau local : Sa connecter à d’autres équipements, imprimer, piloter des appareils, etc.
De plus, quand vous êtes connecté à votre VPN, votre IP publique devient celle de votre NAS. Donc, si de l’étranger, vous souhaitez accéder à des contenus Web autorisés uniquement en France, vous pourrez quand même utiliser ces services.
La sauvegarde des clés USB
Votre NAS est aussi une unité de sauvegarde simple pour vos clés USB, pratique avant de partir en mission !
Vous insérez votre clé, vous appuyez sur un bouton et hop, c’est fait.
Voilà pour cette présentation. J’espère avoir été clair et vous avoir convaincu de l’intérêt de disposer d’un tel équipement de nos jours.
Pratique, abordable et simple à utiliser, votre NAS vous permettra d’optimiser et de facilité l’accès à vos ressources numériques dans un environnement sécurisé.
Si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.
Michel SURENA
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On nous parle souvent des nouveaux métiers et qui dit nouveau métier dit nouveau nom.
Le nom « Formaticien » est un néologisme maison construit à partie de la contraction de « Formateur » et « Informaticien ».
Chacun de ces deux métiers est généralement bien identifié, bien qu’ils couvrent respectivement de nombreux champs d’intervention.
De prime abord, on pourrait penser que le formaticien est un formateur spécialisé dans l’informatique. Mais comme le dit la formule aussi courte que tendance « c’est pas faux, mais pas que… ».
En inversant la logique, ce pourrait être un informaticien spécialisé dans la formation. Mais là aussi, « c’est pas faux, mais pas que… ».
Il ne s’agit pas d’un métier qui se spécialiserai dans un domaine mais bien de la fusion de deux professions donnant naissance à une nouvelle, celle de formaticien.
Ainsi, provenant du métier de formateur, le formaticien dispose de compétences dans la construction, la mise en œuvre et l’évaluation d’actions et de supports pédagogiques. Il est capable de mettre en place des dispositifs destinés à accompagner des apprenants. Autant face à un groupe que dans une démarche individualisée, il est un médiateur, il est un facilitateur. Il maîtrise aussi l’utilisation des outils numériques.
Du métier d’informaticien, il dispose des compétences de base d’un technicien micro/réseau capable d’intervenir à plusieurs niveaux dans une organisation informatique. Il a une connaissance technique des équipements et il est capable d’en assurer la maintenance sur les plans matériel et logiciel. Sensible aux questions de sécurité, il possède aussi une connaissance des smartphones, des tablettes et des box Internet ainsi que des usages du web et des réseaux sociaux.
Cet ensemble de savoir-être et de savoir-faire lui permet d’intervenir sur tous les aspects de l’exploitation d’une ressource numérique, du matériel à l’utilisateur en passant par les systèmes d’exploitation et les applications et d’avoir une vision globale des situations sur lesquels il intervient.
Maintenant, concrètement, à quoi sert-il ?
Ou, autrement dit, dans quel type d’emploi peut-on trouver un formaticien ?
Logiquement, il pourrait être (traditionnellement) sur des postes de technicien ou de formateur, mais ce serait là n’exploiter qu’une partie de ses compétences.
S’il est technicien, il devra, à côté de sa fonction de technicien prendre en charge des aspects de la formation du personnel. Il sera l’interface idéale dans l’entreprise entre les équipements et les systèmes d’une part et les utilisateurs d’autre part. En effet, il n’est pas rare de constater un cloisonnement de ces deux services dans beaucoup d’entreprises au détriment de leur efficacité.
S’il est formateur, il devra intervenir tout autant sur des formations bureautiques que techniques mais il aura en plus la capacité d’intervenir directement sur le matériel plutôt que d’attendre le service informatique pour des aménagements ou des opérations de maintenance, de participer en connaissance de cause aux choix d’équipements et de logiciels adaptés aux formés. Il devra aussi piloter une plateforme e-learning.
Dans les 2 cas, il sera une personne ressource pour les utilisateurs (c’est-à-dire tout le monde) et un conseillé pour les équipes de direction pour tout ce qui touche à l’informatique et au numérique dans l’entreprise.
Enfin, s’il n’était ni l’un ni l’autre, je vous laisse imaginer à quel point une personne sur ce profil serait un atout pour votre propre entreprise ou d’autres organisations que vous connaissez.
Si on s’accorde souvent à associer l’utile à l’agréable dans nos activités, le formaticien vous apprendra comment joindre le nécessaire (l’outil informatique) au pratique.
A la lecture de ce billet, avez-vous l’impression qu’il s’agit simplement d’une auto promotion ?
Si oui, j’ai envie de répondre, encore une fois, « c’est pas faux, mais pas que… ».
Si non, rendez-vous sur mon CV.
Je pense sérieusement que le formaticien est un profil de poste à part entière. C’est pour cela que je vais travailler sur un référentiel plus précis et plus complet que ce billet et je le mettrais à disposition sur ce site.
D’ici là, je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et si vous avez des remarques, n’hésitez pas, c’est juste en dessous.
M.
